(J-1 avant le changement #100)…Oui ce changement a un titre contraire au changement #41(utiliser le « pourquoi »).Tu vas me dire que ça devient une habitude de faire un changement et son contraire…
Mais nous sommes bien d’accord, il ne s’agit que du titre.
Je persiste à vanter les mérites d’utiliser le pourquoi dans les échanges, notamment pour prendre de la distance par rapport à nos émotions. Mais je te laisse lire le précédent changement.
Aujourd’hui…ou plutôt hier (car j’écris aujourd’hui à 6h du matin le changement #99 d’hier), le changement concerne nos actions. Tes actions. Mes actions.
Nota : je vais faire gaffe à la discipline…
Je voulais écrire l’article hier soir. Or je fais le constat que j’ai prévu trop de trucs dans ma journée et que, en rentrant à minuit sans avoir mangé, je n’ai pas eu le courage d’écrire.
Gérer le temps…Prévoir moins de trucs…
Poursuivons la digression. Je suis persuadé que tu connais ces « synchronicités » : plusieurs fois dans la même journée tu entends parler du même mot, tu retiens la même idée, tu lis des choses sur le même produit.
Et bien hier j’ai retenu plusieurs fois le même message : la vie est une épreuve d’endurance. Ceux qui réussissent le mieux ne sont pas ceux qui courent dans les montées mais ceux qui ralentissent pour marcher vite (les trailers confirmeront). En période normale, il faut se ménager. Sinon, comment avoir les ressources pour gérer les situations de crise ? (cette dernière provient de Bruno Mignot, Colonel de l’armée de l’air)…
La vie est une épreuve d’endurance. En période normale il faut se ménager.
Retour au sujet.
Est-ce nécessaire de m’interroger sur le pourquoi de chacune de mes actions ? De comprendre pourquoi j’ai envie de faire telle ou telle chose ?
Le constat est que non.
Pour être plus précis, en ce qui me concerne, le pourquoi peut même être particulièrement néfaste. Prenons un exemple. Demain (en réalité aujourd’hui, pour le changement #100) je vais acter d’un défi. Un défi difficile (patience, patience). Si je me pose la question du pourquoi…je n’ai pas de vraie réponse si ce n’est l’intuition que je peux en apprendre beaucoup. Une intuition pour faire un truc très…bizarre? ça ne répond pas vraiment au pourquoi. Si j’insiste sur le pourquoi…je ne me lancerai pas dans ce défi.
Mais la réalité est que j’ai été formaté à chercher le pourquoi ? Avant, pendant ou après.
Peu importe.
Prenons un autre exemple : ce blog. Pourquoi ai-je choisi ce défi de 180 changements en 6 mois ? Pourquoi pas 60, 240 ? Pourquoi pas un par semaine? Pourquoi un blog ? Pourquoi continuer ?
Au final, on s’en cogne. J’ai décidé ça une nuit, arbitrairement, et maintenant je me débrouille pour y aller à fond. Aller au bout. Dans cet exemple, il s’avère que l’expérience est géniale, parfait. Elle me demande de la discipline, parfait. J’apprends plein de choses, parfait…
Alors deux choses :
- Pourquoi fais tu les choses que tu fais ?
Biiiiiiiip – mauvaise réponse. Tu les fais…point à la ligne
- Si tu me croises, essaies de me demander pourquoi 😉
A bientôt
PS : si tu trouves le pourquoi de cette image, tu gagnes le droit d’être connu…à tes commentaires 😉
6 novembre 2015 at 7 h 47 min
6 novembre 2015 at 8 h 27 min
6 novembre 2015 at 13 h 02 min
Et puis dans le cas de ces bébés tortues qui doivent regagner la mer, question de survie! Parfois on fait des choix, on prend des décisions sans creuser vraiment le sens, est-ce raisonnable ou non, on fonce car on a l’intuition que c’est vital, que cela a à voir avec la survie!
7 novembre 2015 at 0 h 20 min
Pour le bébé tortue, la réponse marche mais ce n’est pas vraiment celle que j’attendais. Et oui, il y a plus surprenant !!!
désolé de voler la vedette des Harlan Coben et autres stars du suspens mais ça y est. Le Changement #100 est en ligne.
Très intéressante cette réponse. Elle peut fonctionner aussi car effectivement on peut parfois suivre nos intuitions sans fondement rationnel…mais là encore, une réponse encore plus surprenante existe…
Allez trêve de suspens.
Ces tortues foncent comme des bolides (version tortue) vers la mer. Une grosse partie meure (prédateurs, vagues, …) et quelques unes survivent et mènent leur vie en mer. Lorsqu’elles arrivent en âge de se reproduire, ces tortues viennent pondre sur la même plage que celle où elles sont nées. Elles ont traversé tous les océans et arrivent sur cette même plage. Aujourd’hui, aucun scientifique ne sait expliquer pourquoi 😉