Changer de vie, trouver sa voie, cela part toujours d’une idée. Or une idée, tout le monde peut l’avoir. Il est même certain que lorsque tu as une idée, plusieurs personnes l’ont également. Ce qu’il te faut, c’est un projet!
Et qu’est ce qui fait la différence entre un projet et une idée ?
C’est ce que tu y mets comme éléments concrets.
J’ai eu la chance de passer 3 heures vendredi dernier avec B. à discuter entrepreneuriat. Comme tu le sais, je travaille actuellement sur plusieurs projets entrepreneuriaux. (Tu ne te souviens plus ? c’est par là). Et ces 3 heures m’ont montré ce qu’il me manquait pour être en mesure de parler de projets et non d’idées. Tu veux savoir quoi ? Patience.
D’abord, pourquoi vouloir passer de l’idée au projet ? Une idée seule n’apporte rien d’autre qu’un encombrement cérébral. Une nouvelle possibilité, une nouvelle ligne dans une todo List. Une idée seule ne contribue en rien à la société, au mieux-être, au changement. Une idée est du domaine du virtuel. Or ce qui nous construit, ce qui nous définit, ce sont nos actes, nos réalisations, nos expériences. Donc passer de l’idée au projet augmente les chances d’enrichir notre vie et/ou celles des autres.
Par exemple, une grosse majorité d’entre nous rêve de faire un tour du monde. C’est une idée, c’est une envie. Si je viens te voir en te disant que j’aimerais faire un tour du monde. Que j’aimerais particulièrement traverser le continent américain et l’Australie. Que j’aimerais le faire sans argent et sans être motorisé. Certes j’ai affiné le concept, l’idée de départ en ajoutant des contraintes et des spécificités mais je ne suis pas encore au stade de projet. Si maintenant je viens te voir avec cette envie et que je te dis que :
- j’ai contacté des sponsors et deux marques de sport acceptent de me sponsoriser
- j’ai créé un blog pour préparer ce voyage puis le raconter au jour le jour
- j’ai contacté des voyageurs et avec leurs conseils, j’ai préparé l’itinéraire et je l’ai publié sur le blog
- j’ai réalisé une vidéo de présentation de mon projet de voyage. Je l’ai publiée sur mon blog et je suis en train de préparer une page de présentation sur un site de crowdfunding
- …
Alors je suis dans un projet. Il est spécifique et unique et tu auras peut-être envie d’aller regarder et de t’impliquer. Cela ne garantit pas le succès mais assure d’être dans une expérience de vie réelle.
Bon, c’était juste un exemple. Et même si je fais partie de ces millions de gens à rêver de tour du monde, ça n’est pas à l’ordre du jour, ça n’est pas un projet.
Pour mes projets, il me manque donc cela :
- des éventuels clients déjà convaincus
- des partenaires
- des prototypes à montrer
- des vidéos et du contenu pour lancer des campagnes de crowdfunding
En somme, du véritable concret!
Alors c’est parti. A partir de maintenant, lorsqu’une idée me vient, soit elle va à la poubelle, soit elle devient un projet.
Et toi, qu’est ce qu’il te manque pour faire de tes idées des projets ?
A bientôt
18 juillet 2015 at 21 h 51 min
Comme tu as déjà parlé du thème de l’aide, j’ai accepté volontiers son aide et ai bénéficié grâce à elle d’un accompagnement personnalisé pendant deux mois par une psychologue du travail. Résultat après 2 mois de travail ensemble, de test de personnalité, de discussions, d’enquête métier, d’interviews de formateurs (dans mon réseau et inconnus) et finalement de présence et même d’intervention dans des cours, il s’avère que mon idée de départ ne peut se transformer en projet, ou du moins pas à court terme…plutôt à moyen-long terme…Ce qui est sûr c’est que le meilleur moyen de transformer une idée en projet c’est de la confronter à la réalité, aux gens, aux proches et à la situation environnante…Une idée dépend de nous, un projet dépend aussi des autres! Good luck pour tes projets…
20 juillet 2015 at 11 h 07 min
Par contre, saurais tu nous donner quelques détails supplémentaires sur le pourquoi de la ré-estimation temporelle ? Faut-il que tu te formes ? Faut-il accroître ton réseau ou que tu constitues toi-même un vivier de prospects suffisant ?
A bientôt
21 juillet 2015 at 12 h 11 min
– Au niveau formation, inutile dans un 1er temps de suivre une formation de formateur (j’ai failli me lancer dans une formation de 8 mois pour rien sûrement…); il me manque un bac+5 mais pas rédhibitoire si je forme des bac+2…
– Réseau trop mince dans ce domaine…
– Trop de concurrence actuellement dans ma région et de moins en moins de besoins (car aides de l’état en baisse vers les centres de formation).
– Statut d’indépendant à choisir car pas ou peu de contrats salarié…donc pas facile au niveau des charges…
– Salaire bas, beaucoup d’investissement au niveau des heures de préparation dans un 1er temps et beaucoup de mobilité à avoir, peu compatibles avec ma vie familiale d’aujourd’hui…
– Le plus judicieux pour mener à bien mon projet: retrouver un poste de salariée dans mon métier et passée une période à déterminer, postuler comme formatrice en parallèle, quelques heures par mois pour se tester et découvrir le métier…Je suis intervenue comme « invitée » dans un cours sur l’interculturel dans le commerce, j’ai pu constater que cela me plaisait beaucoup de transmettre mon expérience et de donner des conseils aux jeunes, le courant est très bien passé,…
En conclusion, mon travail d’enquête approfondie m’a permis de valider mon idée de départ et d’envisager de manière raisonnable le projet.
En tout cas, cela m’a montré qu’il faut oser, je n’aurais jamais cru au départ me retrouver dans une salle de cours deux mois après;-)
23 juillet 2015 at 7 h 03 min